Il y a 900 ans, la belle cité de Gadja, dans l’Azerbaïdjan occidentale, vit naître Mahsati Gandjavi. La poétesse sut gagner sa place parmi les glorieux « maître de la parole » et acquérir l’immortalité aussi bien au sein de sa propre nation que dans le monde entier. Dans ses vers, Mahsati Gandjavi glorifie les idéaux humaniste, la liberté de décision et l’amour pur. Cela la distingue de toutes les autres poétesses des civilisations occidentales et orientales du Moyen Âge. Accessible et polyvalente, véritable démiurge des belles lettres, elle est à juste titre considérée comme l’une des plus brillantes représentantes de la littérature mondiale. Mahsati vécut et créa au début du XIIe siècle, période considérée comme l’âge d’or de la culture et de la littérature en Azerbaïdjan. De nombreux chefs-d’œuvre y voient le jour malgré les difficultés pour les érudits à entrer dans le cercle des élus constitué par Nizami, Khagani, Falaki Chirvani et Mudjireddin Beylagani, qui y font figure de génies. Ainsi, la principale caractéristique du monde artistique de cette époque en Azerbaïdjan est la compétition acharnée pour la perfection. Mahsati Gandjavi fut la première poétesse et véritable étoile de l’histoire de la poésie azerbaïdjanaise.