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Le bol d'or. Poème de Laurent Vo Anh Si le jour les jeunes mettent fort la musique, c'est pour ne plus entendre les cris des vieux crétins sadiques, ces vieux mollusques inutiles, avec leur lourdes morales de collabos, qui invités au dîner de la raison et des saines passions, tournent le dos. Ces vieux cons, ces bites molles, ces gens abjectes, tantôt Pétain, tantôt le roi, toujours soumis comme des insectes, ils tyrannisent leurs enfants, ils les dressent d'un mauvais grain, et ce n'est que la bouche boudeuse, qu'ils partagent le pain. Ces mères acariâtres, autoritaires et froides, qui vivent la vie comme une noyade, jamais ne sortent la tête de l'eau, et sont la lame de l’abattoir, qui tue son veau. Ces pères colériques et peu patients, qui plongent dans le péril et l'orage les belles fleurs du temps, qui secouent trop fort l'arbre comme des singes, et pour qui le drapeau blanc n'est qu'un vulgaire linge. Je vous maudis, depuis la réalité du royaume des chatons, et si le vent frais vous ejecte, c'est parce que le souffle de mes poumons, a poussé l'air qui me libère, fermant mon poing vers vos frontons, J'éloignerai la vie de vous, de vos vielles maladies, vos tombes vous attendent, hospice de toutes vos félonies, car je ne connais en ce monde, aucune graine tuant sa fleur, car toutes ont la corolle ronde et vite vous font battre le cœur.

Les Franco-arabes. Poème de Laurent Vo Anh Ils ont construit la France, chaque mur, chaque route, Et pour toute récompense on leur offre la déroute, Et toutes les ondes de la télé crachent comme s'ils étaient mal née, Aux hommes constructeurs tu donnes le mauvais lait, L'arabe est un grand sage, ses dunes traversent les âges, Et quand ils vous regardent leurs milles oiseaux voyagent, A coup de grandes ailes, belles déployées et larges, Car quand ils disent bonjours la paix est à l'hommage. Ils sont ce que la France a de chouette et de nouveaux, Leurs bons bambins ont le rythme joyeux de nos poulbots, Ils sont nos rires, nos chairs, nos âmes et nos grands yeux, Ils sont le peuple libre que porte la terre bleue.

Chanson sous les bombes. Poème de Laurent Vo Anh (A la mémoire de mon grand père) J'a vu la rue furieuse soulevée par la révolte des justes, j'ai vu les 100 000 mains vierges sauver la reine des colombes et élever haut son buste, J'ai vu l'adolescente soldate courir pour fuir les brûlures du napalm, et le ciel explosant de rouge faisant renaître du soleil des rayons calmes, J'ai vu les femmes fragiles pleurer dans les grands labyrinthes gris, comme une souris de laboratoire devant la cruauté et toute abasourdie, J'ai vu les chaines lier des innocents et torturer des saintes, J'ai vu l'enfant génie qui chantant n'avait qu'une complainte, j'ai vu la petite fille blonde et ses yeux qui pétillent, comme le sucre d'une groseille vous ramène à la vie.

Ma mignone. Poeme de Laurent vo anh. (Redirigé dans un bus rapide) Quand naissent mes ruines, au fond de l'hiver de mon grand âge, Quand toute l'ossature couine, barbe longue pour tout pelage, Mes yeux mi-clos soudain se souviennent, du bonnet rouge sur la place, Et que les émotions soutiennent, celle si heureuse qui m'enlace. Il y a la joie dans la sublime étreinte, Il y a la vie toute pleine comme les lèvres aux bulles d'une painte. Il y a ton rire et tes yeux tout émus, Et ma pleine naissance le jour où je t'ai vu.

Les femmes. Poème de Laurent Vo Anh. Elles naissent comme nous, elles naissent du corps d'une femme, et lorsque tu as trop froid, la nature ravive sa flamme, Comme nous elles ont la vie dure, et mille larmes se mêlent à des lacs de sang, et si tu vises le bonheur serre les dents et héroïque mise sur le temps, Dans les guerres elles se font violer et dans la paix ils les malmènent, effrayant de rêver, le diable autour des hommes a bien lié ses chaines, même des gentleman elles n'en veulent plus, si tu me libères voit ma liberté, elles n'ont plus besoin de chiens bossus et leurs crocs sont acérés, elles triompheront sur la vie en humanisant l'homme, elles espèrent de la chair une âme optimum, et quand l'homme chantera l'opium, elles le soigneront du bon sérum, car si la neige d'hiver est bonne, c'est parce que chacun de ses flocons à la puissance des muséums. Et les femmes passent et les femmes meurent, j'ai fait de leur empire d'audace, ma plus illustre demeure.

Une bulle au nez. Poème de Laurent Vo Anh Je fuirais l'univers destructeur des mères folles, tantôt dépressives, tantôt furieuses, la souffrance pour toute idole, J'irais vers une femme belle et neuve, et chaque rayon du jour, et chaque clarté de lune seront une preuve, Je fuirais les mauvaises concubines, abreuvé de cyprine je boirais la joie qui s'agglutine, autour des fleurs et des milles capucines, j'aurais une bulle au nez et ma langue léchera ses babines. Le doigt dans une confiture chaude de groseille, je fuirais les femmes qui échangent un faux amour contre de l'oseille, et si le diable me réveille, c'est lui que je plongerai dans l'ultime sommeil. J'aurais la gourmandise d'une chienne allaitant sa porté de chiots, et si d'ieu me réveille je porterai sa couronne bien plus haut, au zénith du cosmos dilué, comme la neige de l'hiver fond dans ma bouche pleine d'été. Je ferais de la musique et je me sentirais libre, j'offrirais au mendiant le fil et son équilibre, et si le vent nous pousse dans l’abîme, mes grandes ailes mystérieuses nous replaceront dans les cimes, celle du chêne, du peuplier, de l’acacia (bien sur) et de l'érable, mon peuple n'est composé que des mains saintes des misérables, qui tendent leur regard vers l'unique ciel, et son parfum de fleur qui réside dans les nectars du miel. Et si depuis vos villes détruites en plastique vous entendez l'alerte, c'est que jamais mon armé de chatons ne déserte, nous avançons comme la mer riche et féconde, et tôt ou tard nous sauverons le monde.

Plan Z. Dans une autre vie, j'aurai une maison, Il est beau le chant de l'oiseau dans son nid, tout chaud, tout rond, Du thé, de la belle musique, un peu de nougat, et si la faim me prend vers mon jardin j’étendrai le bras, Bien sur qu'il y aura une femme, toute belle, toute grande, pour elle les rires de mes yeux, tout mon cœur et d'autres offrandes, On se sourira, on se léchera comme de tendres petits chats, Merveilleuse et souple gymnaste entre ses jambes elle m'attrapera, Et puis son petit bidon sera tout rond, et mon oreille sur ce ventre, sentira un petit cœur battre tout mignon, toute ma vie trouvant son épicentre, Et puis un bébé et un autre par là, Tiens, la troisième est une fille toute mignonne et au delà, Un chiot bien sur, un couple de chiots, des chatons, des petits oiseaux libres jusqu'à Tokyo, Des grands voyages, dans la panique des bagages, et sur le quai, tout heureux d'avoir tout perdu, aucun objet fera barrage, Mais j'ai tout raté, j'ai si peu eu que je n'ai rien perdu, Je n'ai même pas pleuré ma vie gâchée et mon destin bien trop ardu, Aucun rire et que des bouches boudeuses, Presque une guerre brûlant la chair avec de lourdes mitrailleuses, Pas un meuble, ou même une fenêtre, Il faut pour voir le ciel voir l'ouverture de l’œil naître, Mon oeil pleure ou pire il est vidé, C'est vers la nuit si sombre qu'il a coulé toute sa beauté. Rater sa vie toute entière, vivre dans l'immense bilan froid, c'est voir que de toutes les manières, le cœur était si maladroit, Pourtant, j'ai un cœur, je vous le jure, là, le voilà, Son petit battement faible a fait de moi un triste roi. Mais j'ai un cœur, c'est promis, j'ai un cœur, J'aurais tant voulu que tu l'entendes et qu'il devienne ta liqueur.

ALL THE MODELS 2022-2023 LAURENT VO ANH SAISON 2 collection image

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Le bol d'or. Poème de Laurent Vo Anh Si le jour les jeunes mettent fort la musique, c'est pour ne plus entendre les cris des vieux crétins sadiques, ces vieux mollusques inutiles, avec leur lourdes morales de collabos, qui invités au dîner de la raison et des saines passions, tournent le dos. Ces vieux cons, ces bites molles, ces gens abjectes, tantôt Pétain, tantôt le roi, toujours soumis comme des insectes, ils tyrannisent leurs enfants, ils les dressent d'un mauvais grain, et ce n'est que la bouche boudeuse, qu'ils partagent le pain. Ces mères acariâtres, autoritaires et froides, qui vivent la vie comme une noyade, jamais ne sortent la tête de l'eau, et sont la lame de l’abattoir, qui tue son veau. Ces pères colériques et peu patients, qui plongent dans le péril et l'orage les belles fleurs du temps, qui secouent trop fort l'arbre comme des singes, et pour qui le drapeau blanc n'est qu'un vulgaire linge. Je vous maudis, depuis la réalité du royaume des chatons, et si le vent frais vous ejecte, c'est parce que le souffle de mes poumons, a poussé l'air qui me libère, fermant mon poing vers vos frontons, J'éloignerai la vie de vous, de vos vielles maladies, vos tombes vous attendent, hospice de toutes vos félonies, car je ne connais en ce monde, aucune graine tuant sa fleur, car toutes ont la corolle ronde et vite vous font battre le cœur.

Les Franco-arabes. Poème de Laurent Vo Anh Ils ont construit la France, chaque mur, chaque route, Et pour toute récompense on leur offre la déroute, Et toutes les ondes de la télé crachent comme s'ils étaient mal née, Aux hommes constructeurs tu donnes le mauvais lait, L'arabe est un grand sage, ses dunes traversent les âges, Et quand ils vous regardent leurs milles oiseaux voyagent, A coup de grandes ailes, belles déployées et larges, Car quand ils disent bonjours la paix est à l'hommage. Ils sont ce que la France a de chouette et de nouveaux, Leurs bons bambins ont le rythme joyeux de nos poulbots, Ils sont nos rires, nos chairs, nos âmes et nos grands yeux, Ils sont le peuple libre que porte la terre bleue.

Chanson sous les bombes. Poème de Laurent Vo Anh (A la mémoire de mon grand père) J'a vu la rue furieuse soulevée par la révolte des justes, j'ai vu les 100 000 mains vierges sauver la reine des colombes et élever haut son buste, J'ai vu l'adolescente soldate courir pour fuir les brûlures du napalm, et le ciel explosant de rouge faisant renaître du soleil des rayons calmes, J'ai vu les femmes fragiles pleurer dans les grands labyrinthes gris, comme une souris de laboratoire devant la cruauté et toute abasourdie, J'ai vu les chaines lier des innocents et torturer des saintes, J'ai vu l'enfant génie qui chantant n'avait qu'une complainte, j'ai vu la petite fille blonde et ses yeux qui pétillent, comme le sucre d'une groseille vous ramène à la vie.

Ma mignone. Poeme de Laurent vo anh. (Redirigé dans un bus rapide) Quand naissent mes ruines, au fond de l'hiver de mon grand âge, Quand toute l'ossature couine, barbe longue pour tout pelage, Mes yeux mi-clos soudain se souviennent, du bonnet rouge sur la place, Et que les émotions soutiennent, celle si heureuse qui m'enlace. Il y a la joie dans la sublime étreinte, Il y a la vie toute pleine comme les lèvres aux bulles d'une painte. Il y a ton rire et tes yeux tout émus, Et ma pleine naissance le jour où je t'ai vu.

Les femmes. Poème de Laurent Vo Anh. Elles naissent comme nous, elles naissent du corps d'une femme, et lorsque tu as trop froid, la nature ravive sa flamme, Comme nous elles ont la vie dure, et mille larmes se mêlent à des lacs de sang, et si tu vises le bonheur serre les dents et héroïque mise sur le temps, Dans les guerres elles se font violer et dans la paix ils les malmènent, effrayant de rêver, le diable autour des hommes a bien lié ses chaines, même des gentleman elles n'en veulent plus, si tu me libères voit ma liberté, elles n'ont plus besoin de chiens bossus et leurs crocs sont acérés, elles triompheront sur la vie en humanisant l'homme, elles espèrent de la chair une âme optimum, et quand l'homme chantera l'opium, elles le soigneront du bon sérum, car si la neige d'hiver est bonne, c'est parce que chacun de ses flocons à la puissance des muséums. Et les femmes passent et les femmes meurent, j'ai fait de leur empire d'audace, ma plus illustre demeure.

Une bulle au nez. Poème de Laurent Vo Anh Je fuirais l'univers destructeur des mères folles, tantôt dépressives, tantôt furieuses, la souffrance pour toute idole, J'irais vers une femme belle et neuve, et chaque rayon du jour, et chaque clarté de lune seront une preuve, Je fuirais les mauvaises concubines, abreuvé de cyprine je boirais la joie qui s'agglutine, autour des fleurs et des milles capucines, j'aurais une bulle au nez et ma langue léchera ses babines. Le doigt dans une confiture chaude de groseille, je fuirais les femmes qui échangent un faux amour contre de l'oseille, et si le diable me réveille, c'est lui que je plongerai dans l'ultime sommeil. J'aurais la gourmandise d'une chienne allaitant sa porté de chiots, et si d'ieu me réveille je porterai sa couronne bien plus haut, au zénith du cosmos dilué, comme la neige de l'hiver fond dans ma bouche pleine d'été. Je ferais de la musique et je me sentirais libre, j'offrirais au mendiant le fil et son équilibre, et si le vent nous pousse dans l’abîme, mes grandes ailes mystérieuses nous replaceront dans les cimes, celle du chêne, du peuplier, de l’acacia (bien sur) et de l'érable, mon peuple n'est composé que des mains saintes des misérables, qui tendent leur regard vers l'unique ciel, et son parfum de fleur qui réside dans les nectars du miel. Et si depuis vos villes détruites en plastique vous entendez l'alerte, c'est que jamais mon armé de chatons ne déserte, nous avançons comme la mer riche et féconde, et tôt ou tard nous sauverons le monde.

Plan Z. Dans une autre vie, j'aurai une maison, Il est beau le chant de l'oiseau dans son nid, tout chaud, tout rond, Du thé, de la belle musique, un peu de nougat, et si la faim me prend vers mon jardin j’étendrai le bras, Bien sur qu'il y aura une femme, toute belle, toute grande, pour elle les rires de mes yeux, tout mon cœur et d'autres offrandes, On se sourira, on se léchera comme de tendres petits chats, Merveilleuse et souple gymnaste entre ses jambes elle m'attrapera, Et puis son petit bidon sera tout rond, et mon oreille sur ce ventre, sentira un petit cœur battre tout mignon, toute ma vie trouvant son épicentre, Et puis un bébé et un autre par là, Tiens, la troisième est une fille toute mignonne et au delà, Un chiot bien sur, un couple de chiots, des chatons, des petits oiseaux libres jusqu'à Tokyo, Des grands voyages, dans la panique des bagages, et sur le quai, tout heureux d'avoir tout perdu, aucun objet fera barrage, Mais j'ai tout raté, j'ai si peu eu que je n'ai rien perdu, Je n'ai même pas pleuré ma vie gâchée et mon destin bien trop ardu, Aucun rire et que des bouches boudeuses, Presque une guerre brûlant la chair avec de lourdes mitrailleuses, Pas un meuble, ou même une fenêtre, Il faut pour voir le ciel voir l'ouverture de l’œil naître, Mon oeil pleure ou pire il est vidé, C'est vers la nuit si sombre qu'il a coulé toute sa beauté. Rater sa vie toute entière, vivre dans l'immense bilan froid, c'est voir que de toutes les manières, le cœur était si maladroit, Pourtant, j'ai un cœur, je vous le jure, là, le voilà, Son petit battement faible a fait de moi un triste roi. Mais j'ai un cœur, c'est promis, j'ai un cœur, J'aurais tant voulu que tu l'entendes et qu'il devienne ta liqueur.

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